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  • Photo du rédacteurValerie Leblanc

La théorie polyvagale




Avez-vous déjà entendu parler de la théorie polyvagale? Développée par le Dr Stephen Porges, elle offre une perspective intéressante sur la façon dont notre système nerveux autonome influence nos émotions, nos comportements et nos interactions avec autrui.


Cette théorie s’est fondée en étudiant le nerf vague, partie essentielle du système nerveux qui régule entre autre chose, la fréquence cardiaque. Elle nous aide à comprendre comment le système nerveux autonome réagit au stress et aux traumas, puis comment nous pouvons favoriser le calme par des outils concrets qui vise l’apaisement du système nerveux. Par exemple, en thérapie, il est possible de proposer des techniques comme la respiration profonde qui aide à réguler le système nerveux autonome, ce qui favorise le sentiment de connexion à soi et le sentiment de sécurité.



Petit bémol toutefois, comme plusieurs théories plus récentes (1994), elle a besoin de plus d’études pour valider ses concepts. J’ai choisi de vous la présenter quand même car l’application des outils de l’approche peut aider au bien-être.


Vous connaissez peut-être déjà les réactions possibles face à une menace: fight-fly-freeze ou en français combattre-s’enfuir-figer. La théorie polyvagale s’intéresse à ces réponses.


Le nerf vague est divisé en trois branches qui évoluent en réponse aux différentes situations environnementales et sociales. La première branche, appelée le système nerveux ventral, est associée à l'état de sécurité et de connexion. Lorsque cette branche est activée, nous nous sentons calmes, connectés et capables d'interagir de manière sociale avec les autres.


La deuxième branche, le système nerveux sympathique, est activée en réponse au stress et à la menace. Elle déclenche la réponse de lutte ou de fuite, nous préparant à réagir rapidement face à un danger imminent. C'est la réponse instinctive qui nous permet de nous défendre ou de nous échapper lorsque nous sommes confrontés à une menace.


Finalement, la troisième branche, le système nerveux dorsal, est associée à la réaction de figement. Lorsque nous sommes confrontés à une menace accablante ou incontrôlable, cette branche du nerf vague nous fait réagir en nous figeant, ce qui peut être une stratégie adaptative pour échapper à la détection par un prédateur ou pour minimiser les dommages dans des situations dangereuses.


Donc, à la base, le stress est positif car il permet notre survie. Toutefois, il devient délétère quand il évolue vers un mode chronique. Nous entendons le bruit d'une voiture arriver en vitesse, nous réagissons rapidement en nous reculant. Ceci est essentiel. Par contre, quand notre système est en réaction à tout les soucis du quotidien, les livrables, les choses à faire, nous occasionnons de possibles conséquences sur notre santé. C'est pour cela que les outils de cette théorie peuvent devenir pertinents. Nous voulons favoriser le retour à l'état du système nerveux parasympathique.




En comprenant ces mécanismes, nous pouvons apprendre à réguler notre propre système nerveux autonome, en favorisant des états de sécurité et de connexion qui renforcent nos relations sociales et notre bien-être émotionnel. Des pratiques telles que la respiration profonde, la méditation et le contact social peuvent tous contribuer à renforcer le système nerveux ventral, nous aidant ainsi à naviguer plus efficacement dans les défis de la vie quotidienne.


Outil vidéo sur le sujet:


Valerie Leblanc, M.A

Sexologue et psychothérapeute

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